jeudi 25 mars 2010

LES ÉDITIONS L'ARGANIER, NICOLAS GRONDIN ET SON ÉQUIPE, VOUS INVITENT ! SÉANCES DE DÉDICACE AU SALON DU LIVRE DE PARIS 2010 STAND ÎLE-DE-FRANCE (H72)


Samedi 27 mars 2010 à partir de 16 heures (table 3) Maurice BENSOUSSAN, pour La Pulsion alimentaire

La Pulsion alimentaire
22 €
Qui sait que Louis XI mit fin à la Guerre de cent ans en offrant un banquet aux soldats anglais pour qu’ils se détournent de la défense de Calais ? Qui sait que les grandes expéditions vers l’Ouest furent rendues indispensables parce que Constantinople, verrou des épices orientales devenues indispensables à l’Europe, était tombée entre les mains ottomanes ? Qui sait comment les conquêtes espagnoles en Amérique avaient laissé passer l’opportunité d’une suffisance alimentaire européenne ?
Pour la première fois de façon systématique, l’Histoire moderne des Hommes est ici racontée par le prisme de leur alimentation. Car, à côté des données politiques, démographiques, biographiques, etc., nombre de destins et d’événements historiques ont été motivés ou détournés par l’un des besoins absolus de l’espèce : manger.
À travers une documentation fouillée, Maurice Bensoussan déploie ses talents de narrateur, son sens de l’anecdote piquante, pour parcourir près d’un siècle — de 1450 à 1535 — en décrivant les mœurs alimentaires de toutes les couches sociales de l’Europe, du monde arabe et de ce continent inconnu qui allait devenir l’objet de toutes les convoitises. C’est le siècle des grandes découvertes, mais aussi celui où le Moyen-Âge cède doucement la place aux raffinements de la Renaissance italienne.
C’est aussi un siècle charnière : le monde médiéval finissant jetait les bases de ce qui allait devenir la gastronomie.
Né dans une Égypte aux carrefours des cultures et des histoires, Maurice Bensoussan a fait en Europe et aux États-Unis une carrière dans l’industrie au cours de laquelle il n’a eu de cesse d’écouter, de chercher, de noter tout ce qui concernait la passion d’une vie : l’histoire de l’alimentation. Devenu le collaborateur de plusieurs revues spécialisées, nombre de facultés et de groupements gastronomiques s’intéressent à son travail documenté, créatif et foisonnant.
Il est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages, dont le dernier — Vineland, une histoire du vin aux États-Unis — a été publié chez L’Arganier en 2005.


Dimanche 28 mars à partir de 16 heures (table 3) Claudine CANDAT, pour Diabolo pacte

Diabolo pacte
18 €
Prix de Salon de Toulouse 2009
En dépit de sa disgrâce physique, Garin Bressol, éditeur en vue de la prestigieuse maison 1515, collectionne les succès de librairie et d’alcôve. Son secret : une fronde diabolique qui lui donne le pouvoir de décaniller impunément ses adversaires.
Tout se détraque lorsque Marilyn — qui, elle, a vendu son âme à Méphistophélès contre une jeunesse éternelle et pulpeuse — se fait embaucher comme comptable, car elle se consume pour l’écrivain vedette de la maison : le bellâtre Antoine Maurier, auteur de Science-fiction et… homosexuel. En panne d’inspiration, Maurier se perd dans les arcanes d’une autobiographie secrète et tourmentée… que dérobe Marilyn
Comme Satan accepte les marchés en échange d’une âme innocente, Marilyn imagine alors un pacte à double détente : elle persuade Antoine Maurier de passer à la concurrence, puis annonce à Garin Bressol une faillite imminente avant de lui livrer la recette infaillible du best-seller : publier l’œuvre du premier venu qui acceptera de céder son âme au Diable pour être édité.
Tous les postulants prennent leurs jambes à leur cou, sauf une : la pire, Josette Gougeard. Cette caricature de la ménagère de plus de 50 ans met en cause dans ses Mémoires d’une jeune fille plumée la moralité du ministre de l’Éducation nationale, parangon de vertu militant contre l’avortement, le pacs, le mariage homosexuel…
Mais, sous le vernis de la caricature, Josette Gougeard cache plus d’une surprise.

Claudine Candat vit et travaille à Toulouse. Germaniste de formation, elle a traduit de la poésie allemande, écrit des nouvelles, des poèmes, des sketchs pour la scène et un ouvrage de Science-fiction. Diabolo pacte n’est pas son dernier roman…



Dimanche 28 mars à partir de 17 heures (table 3) Sylvie BLANCHET, pour Dis seulement une parole…

Dis seulement une parole…
17 €
Chronique douce-amère, scandée, dépouillée, qui s’interroge une phrase après l’autre sur la désincarnation des individus dans une société… individualiste.
C’est d’abord une histoire de parole puisque les deux protagonistes, Leslie D et Paul K, font métier de recueillir celle d’autrui. La première travaille avec des enfants d’un quartier dit sensible, le second est journaliste radiophonique. Et tous deux sont également exposés, dans leur vie privée, au déferlement des bruissements de bouche de leurs semblables, qui souvent leur vrillent les nerfs.
Le récit installe une inquiétude diffuse. Sur la condition des « bestioles » — nous —, leur vie, leur solitude, et ce temps qui avance pendant qu’elles parlent, souvent, pour ne rien dire. Autopsie des sentiments, des émotions, des comportements de gens simples, ballottés et indécis, étonnés et blasés, enfants trop vite adultes, debout mais fragiles… vivants en somme.
Pour cet ouvrage si singulier, un autre titre eût été envisageable : La Condition humaine… Mais il était déjà pris.
Sylvie Blanchet exerce en tant qu’éducatrice au sein d’un réseau d’aides spécialisées aux enfants en difficulté. >Dis seulement une parole… est son deuxième roman, après Vous êtes fatiguée, HB Éditions, 2003

3 commentaires:

  1. alors il est beau ! et, en plus on peut y laisser un beau commentaire !
    (un admirateur anonyme)

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  2. Il est bien beau ce blog/site !

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  3. Chuto Pierrick18 mars 2011 à 06:32

    Bonjour Nicolas
    tu te souviens peut être d'un président des commerçants qui soutenait tes actions originales qui choquaient parfois les commerçants rassis.
    je viens de lire que tu participeras au salon de Concarneau.J'ignorais que tu écrivais maintenant.
    Moi aussi; je profite de ma retraite pour me livrer à ma passion
    Quel jour y seras tu ? Si je peux,j'irai te saluer.
    Pierrick Chuto
    pierrick.chuto@orange.fr
    www.chuto.fr

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